vendredi 3 février 2012

Coups de coeur du Glasgow Popfest

Un homme averti en vaut deux : l'Ecosse en décembre, faut pas chercher à comprendre. Après l'ère glaciaire de 2010, c'est cette fois une véritable tempête qui s'est attachée à m'offrir un atterrissage inoubliable ; de quoi rendre plus agréable encore la découverte de l'adorable Heavenly Café qui accueillait les festivités. Tender Trap, The Starlets, The Understudies, The Hardy Boys, Cineplexx, Cola Jet Set... les confirmations étant bien trop nombreuses pour être détaillées correctement, petit coup d'œil sur les découvertes live.


The Spook School

La journée 100% écossaise est lancée par un groupe d'Edimbourg aussi jeune qu'inconnu au bataillon... et qui emporte tous les suffrages. Ils ont de très bonnes chansons, une maîtrise surprenante et prennent visiblement leur pied sur scène, chant mixte et toutes guitares dehors. Les exemplaires de leur single distribué à la ronde comportent chacun une pochette différente, dessinée en chemin par les quatre membres du groupe. Ma camarade d'Another Sunny Night présente est toute aussi convaincue et la suite sera rapide à préparer : ils joueront à Paris le 31 mars pour leur premier concert hors d'Ecosse. En prime leur site web est cool. Vous pouvez y aller.


Manda Rin & the Rinettes

Pour le coup je ne sais pas trop à quoi m'attendre : je n'ai jamais beaucoup écouté Bis et j'ignorais totalement que leur ex-chanteuse avait sorti un album solo. Le résultat ? Une démonstration d'électro-pop aussi dansante que réjouissante. La belle énergie de Manda Rin est décuplée par les boites à rythmes et les claviers pour un résultat irrésistible, et ce "My DNA" a décidément bien belle allure. Il faut clairement que je me mette à Bis.


Zipper

Après un concert remarquable de Cola Jet Set plus tôt dans la journée, l'Espagne joue la deuxième manche sur la scène de Heavenly. "The Ramones meet Talulah Gosh" : la description est d'une justesse rare. Après les avoir plus ou moins loupés à Indietracks il était grand temps que je profite enfin de ce trio dont le "Former Friend" m'accompagnait depuis plusieurs mois. Les chansons sont courtes et vont à l'essentiel sur un rythme enlevé, Maria est en première ligne tandis que les garçons bétonnent pour changer le public en pois sauteurs. Yay!

The Hobbes Fanclub

Alors que les nous nous remettons à peine des festivités du vendredi soir, Ally Kerr se charge de nous accueillir avec un émouvant intermède acoustique. Il est désormais temps de rebrancher les guitares. Prenez The Pains Of Being Pure At Heart, faites les jouer en trio et chanter un poil plus juste, vous obtenez un groupe de Bradford à suivre de près. Je ne connaissais que "Outside Myself" et le reste ne m'a pas déçu.


The Electric Pop Group 

Qualifiés de "Take That de l'indiepop" par un spectateur facétieux ("D'accord, mais lequel d'entre nous fait Robbie Williams ?"), les beaux gosses de Stockholm ont cette fois pu braver les élements pour dérouler leur pop 60's, faisant pleuvoir des arpèges byrdsiens sur l'assistance vite conquise. Je résiste à la tentation d'embarquer les deux albums présents à la table de merchandising et me contente du très beau "Seconds", largement rentabilisé depuis.


Encore merci à Bubblegum records pour ce long et superbe weekend. A l'année prochaine Glasgow, on attend avec impatience de savoir ce que tu nous prépares. Séisme, éruption volcanique, Loch Ness Monster on stage ? Vivement !